Avec Debussy, ce sont tous les miroitements de l’orchestre symphonique qui se font entendre. Comme en état d’apesanteur, son Prélude inspiré de Mallarmé évoque le sommeil voluptueux d’un faune (divinité champêtre de l’Antiquité gréco-latine) par une brûlante après-midi d’été. Ses Nocturnes colorent de mille feux le mouvement des nuages dans le ciel, les clameurs d’une fête ou le chant marin du chœur des sirènes. Pour la création du nouveau Concerto de Christian Mason, Gergely Madaras partage la vedette avec la flûtiste Noemi Győri, avec laquelle il forme un couple très glamour, à la ville comme à la scène…