Anatole est un petit garçon comme les autres, curieux et rêveur. A la différence près qu’il traine toujours derrière lui sa petite casserole
Lorsqu’il joue avec les bestioles qui l’entourent, elle le fait trébucher. Lorsqu’il se balade, elle se coince partout. Lorsqu’il veut aller s’assoir au pied d’un arbre pour écouter l’orage, elle l’empêche d’avancer…
Malgré tous ces obstacles, Anatole se confronte au monde en posant un regard poétique, drôle et décalé sur les objets et les situations qui l’entourent. Petit à petit, sous les yeux bienveillants des jeunes spectateurs, il apprend à évoluer avec sa petite casserole.

Adapté du livre éponyme de l’illustratrice Isabelle Carrier, ce merveilleux spectacle aborde la question du handicap et de la différence tout en douceur, à l’image des marionnettes qui débordent de tendresse (on les adopterait bien comme doudous !).

Loin d’être accablante, l’histoire fait aussi beaucoup rire les enfants qui s’accommodent vite de ce petit personnage et de ses mésaventures. Certainement parce qu’au-delà des différences, il y a aussi beaucoup de ressemblances… Anatole et sa casserole, c’est aussi chacun de nous, traînant ce qui nous encombre et nous embarrasse, et qu’il faut apprendre à apprivoiser.

Tous les enfants du monde peuvent se reconnaître à travers ce personnage follement attachant et s’apercevoir, tout comme lui, qu’un défaut est bien souvent une qualité mal aimée. Avec très peu de mots, dans un monde empli de musique, d’élégance et de délicatesse, ce spectacle de marionnettes est une magnifique ode à la tolérance.